Agriculture biologique, nutri-score et origine des produits : les grandes tendances du secteur agroalimentaire en 2021 et les enseignements à en tirer

tendances du secteur agroalimentaire en 2021

Plus de 73% des Français estiment que la Covid-19 a eu un impact sur la façon dont ils se nourrissent, conclut une étude réalisée par TheFork. Pain fait maison, panier de légumes du producteur local, retour de la « gamelle » … La fermeture des restaurants et des cantines scolaires et d’entreprises a en effet poussé les Français à se tourner vers de nouveaux modes de consommation. Aussi, l’année 2020 a vu émerger de nouveaux modes de production chez les industriels du secteur, contraints de se concentrer sur des formats plus petits ou familiaux. Pour répondre aux attentes et aux habitudes émergentes des consommateurs, il est primordial de s’adapter afin de proposer des produits qui les séduisent et qui correspondent à leur nouvelle façon de consommer. Voici donc les grandes tendances du secteur agroalimentaire à suivre en 2021 et leurs conséquences pour l’industrie !

 

Agriculture biologique et produits locaux : des tendances qui continuent de gagner le cœur des consommateurs

Si l’année 2020 a conduit au changement pour de nombreux Français, certaines tendances ne sont pas nouvelles et continuent de gagner du terrain. C’est notamment le cas de l’agriculture biologique, de plus en plus prisée. Le 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France, réalisée par l’Agence BIO et Spirit Insight, explique en effet que « près de 3/4 des Français en consomment au moins une fois par mois dont 13 % tous les jours : manger bio est désormais ancré dans le mode de vie de la majorité des Français. » L’appétence pour l’agriculture biologique semble donc s’installer de façon durable dans les habitudes de consommation, et il en va de même pour les produits locaux. La crise sanitaire a en effet créé une vague de solidarité : les consommateurs ont privilégié les produits locaux en vue de soutenir les producteurs de leur région. Cet engagement local semble résulter d’une prise de conscience généralisée, assortie d’une volonté de revenir de façon durable à une consommation locale. En 2021, pour séduire et fidéliser une clientèle primaire de plus en plus consommatrice de bio et de local, les enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs industriels doivent donc étendre leurs offres : produits bio en MDD, articles bio variés (des fruits et légumes jusqu’aux conserves, en passant par le riz et les pâtes ou le café et les céréales), nouvelles recettes…  Bio et local deviennent incontournables, les industriels ont donc tout intérêt à miser sur des gammes exhaustives, au risque de voir les consommateurs se tourner vers d’autres marques.

 

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Le végétal : une tendance qui s’intensifie

Seconde tendance : le végétal. Pour des raisons nutritionnelles, éthiques ou environnementales, les consommateurs diminuent leur consommation de viande et se tournent de plus en plus vers le végétal. Selon un sondage du média spécialisé dans l’alimentation Feeleat, 15% des Français se déclarent végétariens ou végans en 2020. Un engouement qui se ressent lors du passage en caisse : les ventes de produits végétariens ou végans ont ainsi généré un chiffre d’affaires en hausse de 24% entre 2018 et 2019 (Xerfi). Aussi, la part de Français qui adoptent un régime flexitarien est en augmentation ces dernières années. Qu’ils réduisent leur consommation de viande pour privilégier la qualité ou qu’ils choisissent d’y renoncer complètement, les consommateurs semblent de plus en plus enclins à remplacer la viande par des protéines végétales. Les aliments cultivés en laboratoire ont alors un fort potentiel et représentent un marché prometteur pour les industriels du secteur. Dès lors, les professionnels de l’agroalimentaire ont tout intérêt à poursuivre l’exploration de recettes à base de végétaux, qui imitent le goût et la texture de la viande ou des produits laitiers.

 

Responsabilité environnementale : une tendance durable

Les considérations environnementales des consommateurs ne passent pas que par le bio, le local et le végétal : elles portent également sur les emballages et les déchets occasionnés par les produits consommés. Certains Français renoncent ainsi à l’achat d’un produit en raison de son emballage. Selon l’étude « Les Français et la réduction des emballages » réalisée par OpinionWay pour Alkemics, les Français ont déjà renoncé à l’achat d’un produit :

  • Suremballé, pour 41% d’entre eux ;
  • Avec un emballage non recyclable, pour 26% d’entre eux ;
  • Avec un emballage non réutilisable, pour 25% d’entre eux.

Afin de limiter leur impact négatif sur la planète, les consommateurs se tournent donc vers des produits emballés de façon plus responsable : moins de surcouche, moins de plastique, plus de matières recyclées… voire, pas emballés du tout ! Le vrac est en effet de plus en plus plébiscité, en magasins spécialisés comme en grandes surfaces. Si bien qu’en 2019, 47% des foyers français assurent avoir acheté des produits en vrac au cours des douze derniers mois (Kantar).Cette tendance de simplification et de réduction des emballages constitue donc un réel enjeu pour les industriels de l’agroalimentaire. S’ils ne veulent pas que leurs produits soient boycottés par les consommateurs, ils doivent ainsi se tourner vers des emballages plus responsables.

 

Nutri-score : une réponse aux enjeux de santé et de qualité du secteur agroalimentaire

Comme pour les emballages, la simplicité est de mise dans les assiettes. Les consommateurs sont en quête de produits à la composition épurée. Moins d’ingrédients, moins d’additifs et moins de transformation, voici les maîtres mots des consommateurs, soucieux de leur santé et de la qualité de leur alimentation. De plus en plus regardants sur la composition des produits, 64% des Français disent s’informer en lisant l’emballage (OpinionWay). Conséquence : les nutriscores sont de plus en plus présents dans les rayons des supermarchés. Les consommateurs semblent en effet apprécier cet affichage, qui les informe en un coup d’œil sur la qualité nutritionnelle des produits.

 

Origine des produits : une tendance de transparence et de traçabilité pour rassurer les consommateurs

L’attention croissante des consommateurs pour les enjeux de santé et de qualité des produits s’accompagne naturellement d’une exigence de transparence, au-delà de la valeur nutritionnelle des produits. Provenance des matières premières, qualité des aliments, chaîne de transformation… autant d’informations à communiquer pour réaffirmer l’origine et la qualité des produits. Pour mettre en valeur leur cycle de production, les industriels du secteur peuvent alors s’appuyer sur de nouveaux outils, tels que la blockchain. Cette technologie est une technique de notarisation électronique qui permet de tracer de façon numérique et très précise des produits de l’amont vers l’aval. Aussi, la blockchain au service de la traçabilité est une tendance qui émerge dans le secteur agroalimentaire, car elle répond au besoin de réassurance des consommateurs. Provenance des matières premières, producteur, lieu d’élevage, mode de production… les consommateurs n’ont qu’à scanner un QR code apposé sur l’emballage pour avoir accès à toutes les informations relatives au parcours produit.

 

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