Yuka, Y’a Quoi Dedans, Scan Up… Comment reprendre la main sur votre communication auprès du consommateur ?

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Une main sur son caddie, l’autre sur son smartphone… telle est la nouvelle habitude des consommateurs avertis. Les applications telles que Yuka, Y’a Quoi Dedans ou Scan Up se sont en effet imposées dans les allées des supermarchés. Derrière cet effet de mode se cache un véritable renouvellement des exigences des consommateurs, qui réclament davantage de transparence sur les produits qu’ils achètent. Et cela n’est pas sans conséquence pour les marques qui ont parfois l’impression d’être mises à l’écart au sujet de leurs propres produits… Alors, comment capitaliser sur ces nouvelles attentes consommateur tout en reprenant la main sur sa communication ? Voici tout ce qu’il faut savoir !

Application Yuka et ses semblables : comment les applications nutritionnelles sont devenues un réflexe pour les consommateurs

Depuis son lancement en 2017, Yuka a connu une croissance exponentielle. L’application qui prévoyait d’enregistrer 20 000 utilisateurs la première année, en a finalement comptabilisé 6 millions 20 mois après son lancement. Si bien qu’aujourd’hui, Yuka ne compte pas moins de 21 584 382 utilisateurs ! Cet engouement montre bien que les consommateurs sont de plus en plus exigeants en termes de transparence, et décidés à surveiller leur alimentation. 83% des Français s’informent en effet sur les produits alimentaires qu’ils achètent, et 9 Français sur 10 considèrent qu’être mieux informé sur les produits alimentaires permet de consommer des denrées de meilleure qualité, de privilégier celles fabriquées en France et de faire attention à leur santé[1]

Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les applications nutritionnelles rencontrent un franc succès. Dans le sillage de Yuka, d’autres applications nutritionnelles ont en effet vu le jour, telles que Y’a Quoi Dedans ou Scan Up. Les consommateurs apprécient particulièrement ce moyen d’information, car ils n’ont pas besoin de perdre du temps à décortiquer l’emballage du produit : ils obtiennent toutes les informations qu’ils recherchent à l’aide d’un simple scan. De plus, certaines de ces applications disposent de vastes bases de données qui couvrent plus d’1,5 millions de produits alimentaires. La facilité d’utilisation et l’exhaustivité des produits concernés séduisent donc naturellement les consommateurs.

[1] Étude OpinionWay-Alkemics

 

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Une prise de conscience non sans conséquences…

Si l’on peut se réjouir de cette prise de conscience des consommateurs (79% d’entre eux se disent d’ailleurs prêts à payer plus cher pour manger mieux), on peut aussi s’inquiéter de l’importance prise par ces applications dans les critères d’achat. En effet, cet engouement n’est pas sans conséquence sur le secteur de l’alimentaire, que ce soit en termes d’image ou de ventes. Une note trop basse peut pousser le consommateur à reposer l’article en rayon, ou à en privilégier un autre. Yuka propose en ce sens des produits alternatifs mieux notés, alors même que beaucoup de critères de qualité ne sont pas pris en compte dans les notes ou les scores.

Yuka note en effet les produits de 1 à 100, en fonction de trois critères : la qualité nutritionnelle (60 %), la présence d’additifs (30 %) et de la valeur biologique (10 %), selon les explications de son site. Ainsi, trente points portent sur la présence d’additifs et leur niveau de risque estimé. Etant donné que les industriels n’indiquent pas la quantité d’additifs contenus dans les produits, la simple présence d’un additif peut donc faire plonger la note d’un produit. Les applications nutritionnelles ont ainsi tendance à réduire les aliments à des chiffres… en oubliant la qualité des nutriments qu’ils contiennent ou leur degré de transformation.

De l’importance de contrer l’impact négatif des applications nutritionnelles tout en se réadaptant aux nouvelles exigences des consommateurs

La prise de conscience collective sur les produits potentiellement nocifs pour la santé est une bonne chose en soi, mais elle s’avère parfois trop réductrice, notamment pour les marques de produits « plaisir » (charcuterie, chips, chocolat…). Par exemple, un saucisson sera toujours trop gras, mais consommé avec modération dans un régime équilibré, cela n’a pas d’importance ! Le principal étant que le saucisson soit composé d’une viande de bonne qualité, et qu’il soit préparé comme il se doit.

Il est donc important pour les marques d’être en mesure de transmettre aux consommateurs plus que des informations nutritionnelles. Communiquer sur la chaîne de production, sur la provenance et la qualité des matières premières peut ainsi être un argument de poids pour apporter un complément d’informations, tout en répondant aux exigences de transparence des consommateurs.

Ainsi, plusieurs moyens existent pour se réadapter aux exigences des consommateurs :

  • Adapter ses produits aux nouvelles exigences, par exemple :
  • Buitoni : réduction du sel dans les pizzas Fraich’ Up
  • Carte d’Or : lancement d’une nouvelle gamme de sorbets bio contenant moins d’ingrédients et seulement 2 additifs
  • Daunat : suppression du sulfite de sodium (E221), de la curcumine (E100), et réduction du sel dans la Salad’Bar Scandinave
  • Adapter sa communication pour montrer son adéquation avec les exigences :
  • Mousline : utilisation de la technologie blockchain pour valoriser la filière et restaurer la confiance des consommateurs. Grâce au QR code apposé sur l’emballage du produit, les consommateurs ont accès à des informations relatives à la chaîne de production (variétés de pommes de terre, dates et lieu de fabrication, contrôle qualité…).

Blockchain et traçabilité : la solution pour reprendre la main sur sa communication

Utiliser la blockchain permet de prouver la traçabilité de ses produits alimentaires. En plus de les valoriser, cette technologie protège la marque d’un point de vue qualité et sécurité sanitaire.

Pour rappel, la blockchain est une technique de notarisation électronique qui permet d’établir un système dans lequel chaque étape du cycle de production peut être cartographiée en temps réel. Les informations enregistrées dans la blockchain permettent ainsi une réelle traçabilité du produit : provenance, producteur, lieu d’élevage, mode de production, certifications…

A lire aussi : Traçabilité et certification de l’origine des produits : la technologie blockchain à la rescousse des marques

Côté consommateur, il n’y a qu’à scanner un QR code imprimé sur l’emballage pour avoir accès à des informations dont la fiabilité ne saurait être remise en doute. Un geste qui s’est largement démocratisé pendant l’été 2020, notamment lorsque les cartes de restaurant étaient disponibles via un QR code sur la table au lieu d’être distribuées en format papier. Pouvoir accéder à des informations transparentes rassure les consommateurs sur la qualité des produits et pose les jalons d’une relation de confiance. Pour les marques, la page de garde de restitution offre un nouvel espace de communication (vidéos, photos, commentaires) qui leur permet de raconter une histoire. Il devient ainsi possible de mettre en avant la chaîne de production, le terroir ou bien la qualité des produits, bien au-delà d’un simple score nutritionnel ou autre.

Solution complémentaire aux applications nutritionnelles, Crystalchain fournit des informations jusque-là ignorées par les apps, et c’est à la marque de décider ce qu’elle souhaite communiquer. Cette solution de traçabilité blockchain couplée à un QR code vous permet de communiquer directement sur la traçabilité de votre filière. Vous pouvez ainsi montrer que vous avez pris note des nouvelles exigences des consommateurs et mettre en avant vos engagements. Une démarche pionnière qui saura séduire à coup sûr !

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